Origines

Créé à Vannes en 1873, il est alors équipé de canons de 90 mm de Bange. Il compte 817 hommes et 435 chevaux. De 1903 à 1905, il est commandé par le colonel Ferdinand Foch. Doté du canon de 75 mm, il s’illustre entre 1914 et 1918 lors des batailles inscrites depuis sur son étendard.

Le 17 février 1919, l’ordre n°148 du maréchal Pétain attribue au régiment la fourragère aux couleurs de la médaille militaire pour ses quatre citations à l’ordre de l’armée. L’étendard porte à ce jour six inscriptions en lettres d’or : Saint-Gond 1914, Champagne 1915, La Malmaison 1917, Noyon 1918, Somme Py 1918 et AFN 1952-1962.

En 1939, il entre dans la « drôle de guerre », équipe du canon de 75 mm MLE 97 toujours hippomobile.

En 1940, il subit de très lourdes pertes à Dunkerque et il doit être recrée à Périgueux. Déplacé à Tarbes en 1946, il devient parachutiste et prend l’appellation de 35e RALP. Il est alors commandé par le colonel Mengus.

En Indochine de 1953 à 1955, il mène de nombreuses opérations, notamment à Dien-Bien-Phû, avant d’être engagé en Algérie de 1954 à 1961 avec l’obusier de 105HM2. C’est en 1958 que les artilleurs parachutistes adoptent le béret amarante qu’ils ne quitteront plus dès lors.

A la fin de la guerre d’Algérie, le régiment est affecté à Verdun puis rejoint Tarbes et le Quartier Soult.

Le 1er juin 1971, le 35e régiment d’artillerie interarmes est créé à Auch au Quartier Espagne, conservant l’étendard du 35e RA. En 1976, il retrouve Tarbes sous l’appellation de RAP que nous connaissons aujourd’hui.

Il participe depuis à toutes les interventions de la 11e brigade parachutiste : en RCA, à Djibouti, au Tchad, au Liban, au Koweït, au Rwanda, dans les Balkans, en RCI, en RDC, en Afghanistan, au Mali et en Irak.

Etendard du 35e régiment d'artillerie parachutiste

Missions

La mission du 35e RAP est de garantir en qualité et quantité au commandant de la 11e BP, les modules d’appuis d’urgence requis, en mettant à sa disposition des savoir-faire, des capacités, et des équipements spécifiques, soit dans le cadre de la programmation générale des activités et des projections, soit de manière inopinée.

Cette mission est garantie par la maîtrise des savoir-faire suivants :

- APPUYER PAR LES FEUX (sol-sol, sol-air, air-sol)

- ACQUISITION et SURVEILLENCE ;

- COORDONNER LES I3D ;

- FSCC N3 (G3/3D).

 

Béret rouge

 

L’Artillerie d’urgence

Assurant l’appui feu de la 11e brigade parachutiste, le 35e RAP est le spécialiste de l’artillerie d’urgence.

En alerte permanente, le régiment tarbais arme 365 jours par an un groupement interarmes aéroporté dont la vocation est d’accomplir des missions inopinées dans des délais restreints.

Il s’agit de l’alerte « guépard TAP » (troupe aéroportées), propre à la 11e brigade parachutiste.

Ce groupement est en mesure de répondre à tous les besoins par la constitution de détachement adaptés à chaque type d’engagement.

Dans le même esprit, le 35e RAP assure également l’alerte « guépard » spécifique à la défense sol-air.

Cette disponibilité de tous les instants repose essentiellement sur les savoir-faire éprouvés et l’expérience des artilleurs parachutistes du « 35 ».

Par ailleurs, il maîtrise tout particulièrement des procédés de combat et d’engagement tels que le raid artillerie, véritable « coup de main héliporté » pour lequel les mortiers de 120 mm ou les pièces MISTRAL sont employés dans un esprit « commando ».

« Droit Devant », le 35e régiment d’artillerie parachutiste se démarque ainsi par sa réactivité et sa polyvalence.

En mesure d’intervenir au quatre coins du globe dans de très courts préavis, son aptitude à être déployé par les airs en tous temps et en tout lieu en fait un régiment d’artillerie au savoir-faire unique.

 

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